Un essai de transformation est prévu l’été 2010 avec l’envoi d’un charcutier basque pour tester la faisabilité de conserves de cochons et de chèvres créoles dans les conditions locales (pâté, hure, boudin, confit de saucisses et de longe, viande cuisinée de porc et de chèvre)

Des haïtiens seront formés à cette occasion aux différentes techniques de transformation et de conservation. L’essai doit permettre de conclure si un atelier de transformation est techniquement possible en Haïti. La bonne conservation dans les conditions locales des produits réalisés sera étudiée. Une partie de ces conserves serviront à une étude de marché pour leur future commercialisation. Si les produits arrivent à bien se conserver et si l’étude de marché est favorable, nous pourrons alors nous lancer dans un projet de construction du premier atelier de conservation de viande en Haïti.

Il n’existe à ce jour aucune structure permettant de fabriquer des conserves de viande en Haïti. Tous les animaux abattus sont immédiatement consommés. La conservation a l’avantage de permettre une consommation (villes) loin des lieux de production (campagnes) et aussi de trouver des débouchés pour les éleveurs avec une meilleure valorisation de leurs produits. En prenant pour modèle le projet Lèt Agogo, c’est toute une filière viande qui peut être développée et contribuer ainsi à créer de nombreux emplois et faire vivre des familles entières en milieu rural.